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Trois personnes se sont fait exploser mardi soir à l'aéroport international Atatürk, dans la mégalopole turque. Le gouvernement turc accuse l'Etat islamique.
Istanbul a été frappée, mardi 28 juin, par l'attentat le plus meurtrier de son histoire. Ce triple attentat-suicide perpétré à l'aéroport international de la capitale économique
Que s'est-il passé ?
Les assaillants sont arrivés à l’aéroport à bord d’un taxi, a expliqué le Premier ministre turc, Binali Yildirim, lors d’une conférence de presse. Des explosions ont d'abord retenti à l'entrée du terminal des vols internationaux vers 22 heures. Trois assaillants ont mitraillé des passagers ainsi que des policiers en faction, puis se sont fait sauter. Le gouvernement turc n'a communiqué ni leur identité, ni leur nationalité.
Des photos et vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent une énorme boule de feu à l'entrée du terminal et des membres de la sécurité en train de faire évacuer des passagers hurlant dans les couloirs, pris de panique. On voit aussi des personnes gisant au sol.
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Cristina Kirchner est présidente de l'Argentine depuis 2007. Ici en mars 2014 à l’Élysée avec François Hollande.
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Un diable de Tasmanie.Rien ne semble pouvoir résister à sa mâchoire incroyablement efficace. Le diable de Tasmanie, marsupial carnivore de la taille d’un petit chien, peut dévorer en un repas près de la moitié de son poids : animaux morts ou vivants, du wallaby au reptile, poils, peau, os compris. Ce n’est pas pour rien qu’il a inspiré Taz, ce personnage grossier et toujours affamé des studios Warner Bros, qui l’a rendu célèbre bien au-delà de son île du sud-est de l’Australie.
Si le marsupial a fait parler de lui ces dernières années, c’est pour avoir rejoint la sombre liste des espèces menacées. Depuis la fin des années 1990, le nombre de diables a chuté de 80 % à 95 % selon les zones de la Tasmanie, bien assez pour faire craindre la disparition de l’espèce. Mais ses défenseurs se montrent désormais optimistes. « Depuis dix ans, le diable n’a jamais été aussi en sécurité », s’est récemment félicité le ministre de l’environnement de la Tasmanie Matthew Groom. « Nous avons réussi à assurer la survie de l’espèce », renchérit le docteur David Pemberton, responsable du programme « Sauvons le diable de Tasmanie ».
Les spécialistes estiment qu’il y a aujourd’hui entre 5 000 et 10 000 diables, tous en Tasmanie. Le marsupial, qui doit notamment son nom à ses oreilles qui rougissent en cas d’agression, est décimé par un cancer contagieux apparu en 1996.
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Les conflits au Moyen-Orient ont longtemps été perçus au Japon comme « un feu de l’autre côté de la rivière ». Mais l’exécution en Syrie de deux otages japonais, Haruna Yukawa puis Kenji Goto, par l’organisation de l’Etat islamique (EI), place désormais le Japon en première ligne. Son image pacifiste, déjà battue en brèche par l’activisme du premier ministre nationaliste Shinzo Abe, ne le protège plus. Au Moyen-Orient, Tokyo va devoir faire des choix drastiques : combattre le terrorisme ou se tenir à l’écart de la tourmente. Eléments de réponse.
Lire aussi : L’Etat islamique assassine un otage japonais
A ce débat de fond s’en ajoute un autre, circonstanciel, sur le sens politique du premier ministre. Alors que des négociations étaient en cours depuis novembre pour sauver les deux otages, était-il politiquement judicieux d’annoncer au Caire le 17 janvier une aide humanitaire de 200 millions de dollars (177 millions d’euros) aux « pays combattant l’Etat islamique » ? Trois jours plus tard, l’organisation menaçait de les exécuter. Le quotidien des milieux d’affaires Nihon Keizai s’interroge, pour sa part, sur une « politique à courte vue », alors que le Japon dépend encore plus des hydrocarbures du Moyen-Orient depuis l’arrêt des centrales nucléaires à la suite de la catastrophe de Fukushima, en 2011.
Depuis son arrivée au pouvoir, en 2012, Shinzo Abe a fait preuve d’un activisme diplomatique sans précédent et il vient d’augmenter le budget de la défense. Le meurtre des deux otages a rappelé aux Japonais les risques qu’implique cette ambition de puissance et la faiblesse des moyens dont dispose Tokyo pour la mettre en œuvre : marge de manœuvre diplomatique réduite en raison du poids du mentor américain – qui refuse toute négociation avec les terroristes – et inexpérience de la gestion des situations de crise, rendue encore plus complexe cette fois du fait de l’implication de la Jordanie, en raison de la demande d’échange de la djihadiste Sajida Al-Rishaoui, emprisonnée à Amman, contre Kenji Goto et un pilote jordanien capturé par l’EI.
- Quelles conséquences sur la diplomatie japonaise au Moyen-Orient ?
Le Japon va devoir préciser sa position dans une région du monde où il a mené jusqu’à présent une diplomatie prudente, discrètement démarquée de celles des Etats-Unis et de l’Union européenne. Depuis les crises pétrolières du début des années 1970, le Japon a mené une politique mesurée au Moyen-Orient, où il n’a aucun passé colonial, afin d’assurer ses approvisionnements en pétrole. Il était l’un des rares pays à entretenir des relations suivies avec les acteurs de tous bords. Tokyo avait ainsi courtisé l’Iran après la révolution khomeyniste en 1979 en dépit des pressions américaines. Son soutien à l’invasion de l’Irak et la participation de ses « forces d’autodéfense », l’armée nippone, aux opérations de maintien de la paix avaient entamé cette diplomatie de la prudence. Deux diplomates japonais furent assassinés en 2003. L’année suivante, toujours en Irak, un Japonais fut décapité par le mouvement d’Abou Moussab Al-Zarkaoui et trois autres furent capturés puis libérés (sans que l’on sache si une rançon avait été versée).
Pour les groupes terroristes, le Japon a rejoint la « croisade » contre l’Etat islamique : les alliés occidentaux mènent des actions militaires et il se charge de l’aide humanitaire et économique. Tokyo affirme n’avoir pour objectif que d’éviter une polarisation de la situation au Proche-Orient en contribuant par son assistance à la stabilisation de pays comme l’Egypte et la Jordanie et dissocie la prise d’otages de l’ambition de Shinzo Abe de renforcer les capacités militaires du Japon.
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Une étude américaine publiée mercredi affirme que le formaldéhyde contenu dans les cigarettes électroniques les rend cinq à quinze fois plus cancérigènes que le tabac.
La cigarette électronique serait aussi cancerigène qu'une cigarette classique selon une étude américaine publiée le 21 janvier 2015. (ALCALAY SARAH / SIPA)
Ne troquez pas votre cigarette électronique pour un paquet de blondes. Plusieurs experts mettent en doute la validité scientifique d'une étude américaine selon laquelle le formaldéhyde contenu dans les cigarettes électroniques les rend cinq à quinze fois plus cancérigènes que le tabac.France tv info vous explique pourquoi ces conclusions, publiées mercredi 21 janvier dans une lettre parue dans la dernière édition du New England Journal of Medicine, sont sujettes à caution.
Un taux jamais atteint par les vapoteurs
Ce que dit l'étude : Les chercheurs ont constaté que du formaldéhyde, une substance cancérigène, pouvait se former durant le processus de vaporisation des cigarettes électroniques. Ils n'ont constaté aucune formation de formaldéhyde quand la machine utilisée pour "inhaler" la vapeur fonctionnait à faible voltage (3,3 volts). Mais quand le liquide contenu dans le réservoir de la cigarette électronique était beaucoup plus chauffé (avec 5 volts), le taux de formaldéhyde qui se formait alors était largement plus élevé que ceux trouvés avec la combustion des cigarettes conventionnelles.
Ce que disent les experts : Pour Peter Hajek, directeur de la division sur le tabagisme à la faculté de Médecine et de dentisterie de Londres, cette recherche ne reflète pas la réalité. "Quand les fumeurs de cigarettes électroniques surchauffent le liquide cela produit un goût âcre désagréable ce qu'ils évitent de faire", explique-t-il dans un communiqué. Un avis partagé par le professeur Jean-François Etter, de l'université de Genève (Suisse), interrogé par Slate. "Il semble qu’ils ont testé du dry puffing, des bouffées sans liquides, qu’aucun vapoteur n’inhale, Comme dit mon collègue Konstantinos Farsalinos, c’est comme carboniser un steak et ensuite tester s’il y a des substances cancérigènes. Mais personne ne mangera jamais ce steak." Dans Le Figaro, le docteur Jacques le Houezec, consultant en santé publique et enseignant universitaire en pharmacologie de la nicotine, estime aussi que la puissance de 5 volts testée par les chercheurs est irréaliste : "Les utilisateurs ne sont donc jamais exposés à de telles concentrations de formaldéhyde. Dans des conditions normales de vapotage, le taux de formaldéhyde contenu dans les e-cigarettes est équivalent à celui de chewing-gums à la nicotine."
Le tabac contient bien d'autres toxiques
Ce que dit l'étude : Un consommateur de cigarettes électroniques qui inhale chaque jour l'équivalent de trois millilitres du liquide vaporisé chauffé au maximum, absorbe quelque 14 milligrammes de formaldéhyde. En comparaison, une personne qui fume un paquet de cigarettes papier par jour absorbe environ trois milligrammes de ce cancérigène. Sur le long terme, l'inhalation de 14 milligrammes (+ ou - trois mg près) de cette substance nocive chaque jour pourrait multiplier par 5 à 15 fois le risque de cancer.
Ce que disent les experts : Interrogé par l'agence Reuters, David Abrams, de l'organisation américaine anti-tabac Legacy, se dit inquiet que l'étude soit diffusée hors contexte "de la pire des façons". Car comme le soulignent Le Monde et le Figaro, les résultats de l'étude suggèrent que le formaldéhyde rend à lui seul la cigarette électronique plus cancérigène que le tabac. Or, la combustion d'une cigarette classique produit beaucoup d'autres composants toxiques, dont certains, comme les goudrons ou le monoxyde de carbone, absents de la vapeur de e-cigarette, sont plus nocifs que le formaldéhyde. Peter Hajek estime ainsi que si la vapeur de cigarette électronique n'est pas aussi sûre que l'air pur des montagnes, elle est toutefois bien moins nocive que la cigarette conventionnelle.
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